Ce simple aveu d'Akira Toriyama a détruit la plus grande légende autour de Dragon Ball
- 24 sept., 2025
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Pendant des décennies, les fans ont cru que Dragon Ball était improvisé semaine après semaine. Mais une seule phrase de son créateur remet tout en question.
Entre anecdotes exagérées et fantasmes communautaires, de nombreuses idées fausses circulent encore sur la manière dont Dragon Ball a été conçu. L'une d'elles prétend que Toriyama n'aurait jamais rien prévu à l'avance. Pourtant, une vieille interview dévoile un tout autre visage de son travail : un créateur plus stratège qu'on ne le pense.
Une rumeur tenace construite sur des déformations
Depuis les années 90, de nombreux fans affirment que Toriyama écrivait sans planification, improvisant chaque chapitre de Dragon Ball au jour le jour. Cette idée s'appuie sur plusieurs interviews où l'auteur minimise volontairement son rôle de conteur. Il aimait se présenter comme un illustrateur mal organisé, pour rester modeste. Pourtant, beaucoup ont pris ses paroles au pied de la lettre, transformant ses auto-critiques en vérités absolues. Cette mauvaise interprétation a donné naissance à l’une des plus grandes croyances erronées du manga moderne.
Une citation sortie d’un guide officiel change la donne
Dans un livre d’accompagnement de l’anime Dragon Ball Z, Akira Toriyama confesse un point clé : « Sur la deuxième moitié de l’histoire, j’ai un peu trop prévu les choses... C’est ce qui a rendu la suite plus difficile. Mais je pense que je m’en suis bien sorti ». Cette phrase renverse totalement la lecture que les fans avaient de sa méthode. Non seulement Toriyama anticipait ses arcs, mais il avoue même avoir trop planifié certains événements. Une démarche aux antipodes de l’improvisation permanente qu’on lui prêtait.
Un paradoxe assumé par l’auteur lui-même
Ce qui rend cette révélation encore plus fascinante, c’est qu’elle s’oppose directement à d’autres déclarations de l’auteur. Il disait souvent que le manga était « dessiné au fil de l’eau ». Mais cette façon de parler n’est pas incompatible avec une forme de planification souple. Toriyama appréciait concevoir des grands jalons narratifs tout en laissant place à l’imprévu pour les détails secondaires. Ce mélange d’organisation et de liberté explique la richesse spontanée de l’univers Dragon Ball.
Des décisions majeures nées de contraintes techniques
Certaines idées phares de Dragon Ball sont pourtant venues sur un coup de tête, comme les cheveux blonds du Super Saiyan. Toriyama a choisi cette couleur pour que ses assistants n’aient pas à encrer la chevelure de Goku, leur faisant gagner du temps. Autre exemple : le passage de Goku à l’âge adulte a été une décision prise sans validation éditoriale. Ces choix montrent que même en prévoyant l’ensemble, l’auteur restait capable de changer de cap instantanément.
Une écriture instinctive impossible à reproduire aujourd’hui
Le succès de Dragon Ball repose sur un équilibre rare : entre spontanéité et structure. Ce modèle n’existe plus vraiment dans le manga moderne. Aujourd’hui, les éditeurs exigent des synopsis très détaillés avant même de publier un premier chapitre. Toriyama a bénéficié d’une liberté créative devenue presque impossible à l’ère des grosses machines éditoriales. Son parcours atypique reflète une période où le manga pouvait encore naître sans présentation PowerPoint.
Des mythes qui arrangent les nostalgiques
La vision d’un Toriyama improvisant tout fascine car elle alimente un mythe romantique : celui du génie inspiré. Imaginer que Dragon Ball est né au fil du crayon le rend encore plus magique aux yeux de certains fans. Mais cette image enjolive la réalité. Toriyama était un auteur lucide et rigoureux, qui savait où il allait, même s’il prétendait le contraire. Ce jeu de masque participait à son aura discrète et à la légende du manga.
Une vérité entre les lignes, accessible depuis longtemps
Le plus ironique ? Cette citation est accessible depuis plus de 30 ans dans des guides annexes, mais n’avait jamais été mise en avant. Les fans ont préféré croire à une vision plus romanesque que de se fier aux paroles réelles du mangaka. Cela rappelle que même dans un univers aussi documenté que Dragon Ball, certaines vérités peuvent être ignorées volontairement, tant elles remettent en cause une narration collective bien installée.


